Les différentes époques étudiées par l’archéologie. (Chaïma, 5°2)
Les différentes époques étudiées par les archéologues sont : l’Antiquité, le Moyen-Âge, la Renaissance, l’époque moderne et l’époque contemporaine. Ils ne travaillent pas sur la préhistoire : ceux qui font cela portent un autre nom.
Pour savoir de quelle époque viennent les objets qu’ils trouvent, il faut enlever plusieurs couches de terre dans le sol, différentes les unes des autres.
Pour trouver des objets de plus en plus anciens, il faut creuser de plus en plus profondément dans le sol.
Un ajout de Mme Lagarde : On croit souvent que les archéologues ne travaillent que sur l’Antiquité, ce qui est faux : on peut prendre l’exemple de la bombe de la Seconde Guerre mondiale retrouvée récemment, en 2017, à Vénissieux ; elle fut excavée par des archéologues, et bien sûr, prise en charge ensuite par des démineurs.
Certaines périodes historiques font souvent appel à l’archéologie. Par exemple, on appelle “paléontologues” les archéologues qui travaillent sur la préhistoire.
Les différents métiers du domaine de l’archéologie (Yassine, 4°6).
Les différents métiers de l’archéologie sont :
– le palynologue, qui étudie les graines de pollen ;
– l’archéozoologue, qui étudie les restes d’animaux pour comprendre leur relation avec l’Homme ;
– le céramologue, qui étudie les restes de terres cuites et comprend leur histoire ;
– l’anthropologue qui étudie les tombes et les squelettes humains ;
– le tracéologue, qui analyse les outils grâce aux traces d’usures que l’on voit dessus ;
– le xylologue, qui étudie la botanique et s’est spécialisé dans le thème du bois et de son utilisation antique ;
– le géomorphologue, qui remonte le temps pour étudier la terre ;
– le topographe, qui prend des mesures du sol pour faire des plans et des cartes.
En conclusion, le domaine de l’archéologie peut fonctionner car il y a de nombreux métiers qui existent à l’intérieur.
Un ajout de Mme Lagarde : Les noms de métiers liés à l’archéologie, comme de très nombreux mots techniques et scientifiques en français, viennent de radicaux grecs anciesn. On appelle « anthracologie » l’étude archéologique des charbons, par exemple (du grec « anthracos » : le charbon).
Le matériel des archéologues (Elodie, 4°6).
Il y a un quadrillage qui sert à ne pas faire bouger les objets, et à les récupérer endroit par endroit.
Les pinceaux servent à enlever le sable, mais en maintenant l’objet pour ne pas qu’il bouge. La pelle, elle, sert à récupérer le sable. On peut enlever le sable à la cuiller également. La consigne principale est surtout de ne pas déplacer l’objet qui apparaît progressivement.
Il est important de se servir de papier bulle pour envelopper l’objet trouvé sans le casser ni l’abîmer.
Un ajout de Mme Lagarde : D’autres instruments ou outils, comme les casques de protection, les échafaudages, sont aussi nécessaires, notamment pour les recherches archéologiques à la verticale dans des bâtiments ou sur des murs. On peut aussi se servir d’un sismographe pour vérifier que le sol ne risque pas de trembler et d’endommager les objets enterrés. Enfin, pour mettre à jour la surface à fouiller délicatement, on peut utiliser des pioches afin de creuser plus rapidement les surfaces supérieures…
Les différentes méthodes de fouille (Delya, 5°2).
Il faut savoir que, pour faire des fouilles, il vous faut une autorisation (champs, jardins, et autres endroits privés ou publics), car sinon, vous risqueriez une amende ou même la prison car tout ce qui est autour de nous appartient à l’Etat donc vous enfreindriez la loi.
Quand on déterre un objet, on ne doit pas le prendre (surtout avec les mains) ; on le photographie en premier. Pour cela, on place un numéro et on y note l’endroit où on l’a trouvé, pour ensuite le déterrer en entier et pouvoir le déplacer.
Il existe trois méthodes et techniques pour faire des fouilles ; sous terre, sous la mer, et sur échafaudage. Dans tous les cas, il y a un quadrillage que l’on pose :
– Sous la mer, il faut être plus minutieux que sur terre. On peut trouver des objets incroyables comme des coffres, des vêtements, des bijoux et même des anciennes villes submergées par l’eau, ou même encore des routes en pierre ancienne. Il faut toujours néanmoins rester dans le quadrillage pour chercher.
– Sur un échafaudage, on apprend à regarder les murs anciens pour retrouver les étapes de construction, de transformation, et ainsi retracer l’histoire de ce mur et ses modifications dans le temps.
– Sur terre, on met des quadrillages et on cherche, creuse, fouille pour trouver quelque chose dans le sol.
La réalité du métier d’archéologue (Alexandre, 4°6).
La différence entre le métier d’archéologue et ce qu’on voit dans les films comme Indiana Jones ou ceux de Lara Croft, c’est que les archéologues sont plus délicats dans leur travail : ils essayent de ne pas abîmer l’objet qu’ils trouvent. Ils utilisent aussi un quadrillage pour situer l’objet, et chaque carré de ce quadrillage sera nommé : B5, C2, A4…
De plus, on ne peut pas appeler Indiana Jones ou Lara Croft des archéologues ; on peut par contre les qualifier d’aventuriers car leurs histoires ou leurs fouilles sont remplies de péripéties en tous genres…
Le plus souvent, dans ces films, les aventuriers gardent les objets pour eux ou les revendent, alors que les archéologues envoient l’objet dans un laboratoire qui, par la suite, l’enverra dans un musée.
Un ajout de Mme Lagarde : Les péripéties, l’action, les combats contre les « méchants » que l’on peut voir dans certains films comme Tomb Raider ne sont pas du tout le travail des archéologues : tout cela est fantasmé et du ressort de l’imagination uniquement ! D’ailleurs, les archéologues sont envoyés par l’Etat, tandis que dans les films, ce sont plutôt des organisations secrètes que l’on voit à l’écran…
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