Le mardi 6 mars 2018, notre établissement a eu la joie de recevoir l’association “Bonne Pioche”, qui, par ses actions, fait découvrir différents aspects de l’archéologie au jeune public. A l’origine créé pour rendre l’archéologie accessible aux enfants dans les hôpitaux, cette association a ensuite étendu ses activités au public scolaire. Ce sont Anna, Eléonore, Bérénice et Elise qui ont animé les ateliers cet après-midi, avec beaucoup de pédagogie et d’enthousiasme !

La suite de cet article sera composée de paragraphes rédigés par les élèves présents sur les multiples thèmes abordés lors de ces quelques heures de découverte…

Le lancement de l’après-midi avec un exposé passionnant sur l’archéologie, avant la constitution des groupes en deux ateliers.

Le déroulement de l’après-midi (Lina-Zahra, 4°3)

Pour commencer, les intervenantes se sont présentées (leurs professions, leurs parcours…). Puis elle nous ont présenté une projection qui avait pour thème l’archéologie.

Nous nous sommes ensuite séparés en deux groupes.

Au total, nous avons fait deux activités : pendant la première, on s’est mis dans la peau d’un archéologue. On devait creuser dans du sable et les intervenantes nous ont expliqué que faire et ne pas faire quand on creusait. Au final, on a trouvé un squelette. Une des dames, qui était anthropologue, nous a appris à définir le sexe d’un squelette : on a conclu qu’il s’agissait d’une femme.

La deuxième activité portait sur les céramiques. Elles nous ont montré un exposé puis elles nous ont fait manipuler et reconnaître ce qu’on appelle des dégraissants, et enfin, reconstituer différents objets en céramique.

Un ajout de Mme Lagarde : Chacune des deux activités en ateliers duraient une heure.

Suite à l’atelier de fouille, l’interprétation n’a pas seulement porté sur le sexe du squelette, mais aussi sur son statut social, les rites pratiqués, l’époque pendant laquelle l’individu avait vécu…

Les intervenantes et leurs parcours (Lilia, 3°2)

Lors de notre intervention sur l’archéologie, les intervenantes de l’association « Bonne Pioche » nous ont expliqué leur parcours pour devenir archéologues. Tout d’abord, toutes n’étaient pas archéologues : en effet, l’une était géographe, une autre était anthropologue…

Pour devenir archéologue, il faut obtenir un Master de recherche (bac + 5) puis passer un doctorat en archéologie (bac + 8).

Les intervenantes avaient passé des baccalauréats différents, certaines avaient eu un bac littéraire, d’autres un bac scientifique. Elles disaient que la filière scientifique n’était pas obligatoire pour devenir archéologue et qu’un baccalauréat littéraire suffisait, car il fallait si possible obtenir une licence en Histoire de l’art.

Un ajout de Mme Lagarde : L’une des quatre intervenantes était professeure de français et de latin dans un collège du sud de la France, une autre était docteur en anthropologie, la troisième, spécialiste des céramiques antiques (céramologue), et la dernière, docteur en géographie de l’Antiquité.

Une licence est un diplôme que l’on obtient à bac + 3, un Master, à bac + 5, et un doctorat, à bac + 8 mais cela peut parfois être plus long pour le doctorat, à cause de différentes contraintes.

Le logo de l’association “Bonne Pioche”

Elise, une des quatre intervenantes de l’association, a rédigé un article de compte-rendu quelques jours après l’après-midi passée au collège. Vous pourrez le lire en cliquant sur le lien suivant : https://assobonnepioche.wordpress.com/2018/03/24/college-de-venissieux/.